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Têtes blanches et cannabis: jamais sans l’avis du médecin

On attendait des jeunes. Mais il y a quantité de vieux qui se sont présentés aux comptoirs au moment de la légalisation. Plusieurs espèrent y trouver un remède miraculeux. Mais en ajoutant le cannabis à leur cocktail médicamenteux sans les conseils d’un médecin, ce pourrait être le badtrip qui les attend.

Pendant le compte à rebours vers la légalisation du cannabis au Canada, toutes les hypothèses circulaient sur l’effet que la loi aurait sur la consommation des moins de 18 ans.

Or, c’est une autre génération qui s’est ruée vers les dispensaires : en effet, les données indiquent que dix fois plus de personnes âgées ont déclaré avoir consommé du cannabis en 2019 qu’en 2012.

Le marché récréatif n’est pas une pharmacie libre-service

Il n’y a rien de surprenant à ce que la tranche d’âge qui consomme le plus de médicaments soit interpellée par les vertus thérapeutiques du cannabis. Les symptômes les plus fréquents que les aînés cherchent à traiter sont liés à l’arthrite, à la fibromyalgie, à l’insomnie, à la perte d’appétit et… à la baisse de libido!

Ça jette un autre éclairage sur ce qui se passe dans les maisons de retraite après les heures de visite, n’est-ce pas?

Blague à part, faire un usage thérapeutique du cannabis implique de le traiter comme n’importe quel autre médicament contenu dans sa pharmacie.

Quand on se donne, en toute inexpérience

Les personnes âgées sont, en général, assez inexpérimentées avec la chose. Le quart des consommateurs de 65 ans et plus ont acheté leurs premiers grammes ou millilitres depuis le jour J de la légalisation (par rapport à 10 % pour les 25-44 ans). Et même ceux qui ont fait circuler des joints dans les années 60 pourraient être déstabilisés devant l’offre de la SQDC.

Le premier réflexe face à l’inconnu pourrait être de s’adresser à des proches, mais c’est peu recommandable, car ce qui fonctionne pour le neveu peut envoyer mononcle à l’hôpital.

Chacun vieillit différemment, et ces changements affectent la manière dont le cannabis est métabolisé. On pense notamment aux fonctions du foie, des reins et des systèmes circulatoire et respiratoire.

C’est encore plus vrai pour quelqu’un qui prend des médicaments sur ordonnance. Une gériatre avec qui je discutais de la question avouait qu’elle et ses collègues n’avaient à peu près pas d’expérience professionnelle avec le cannabis, et très peu d’études cliniques sur lesquelles se fier.

L’Université Penn a publié une liste de 57 médicaments qui pourraient interagir avec le cannabis. Le CBD, qui a l’air inoffensif parce qu’il n’est pas psychoactif, ne cohabiterait pas bien avec la warfarine, couramment utilisée pour éclaircir le sang, l’amiodarone, un régulateur du rythme cardiaque, la levothyroxine, un supplément d’hormone thyroïdienne, et divers antiépileptiques.  

Principe de base pour faire les choses le mieux possible

En parler à son médecin. Pas de gros scoop ici. Même s’il y a des chances qu’elle ou il ne soit pas tellement ferré en la matière, le médecin pourra servir de point de contact avec des collègues qui suivent de près l’actualité médicale sur les cannabinoïdes, comme le gériatre David Lussier. Certaines cliniques privées offrent des consultations avec des médecins spécialistes du cannabis qui peuvent proposer des produits indiqués pour différents types de conditions.

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