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Piyush Pal @ Unsplash

Lutte biologique

La lutte biologique est l’un des volets les plus fascinants de notre travail chez Fuga. Cette pratique en vogue, encore méconnue du grand public, mérite d’être mieux comprise car, accomplie à plus grande échelle, elle pourrait changer radicalement l’agriculture, être bénéfique pour la santé des travailleurs et même améliorer la productivité. Entrevue avec notre agronome Justine Richard-Giroux qui en explique le fonctionnement.

Une guerre invisible se déroule dans la nature. Un conflit minuscule, parfois microscopique, impliquant des champignons, des bactéries et des insectes. Et en comprenant mieux les forces en puissance (ou en gros : qui mange qui), on peut s’assurer de récoltes plus saines, de l’élimination des insectes nuisibles et du contrôle de certaines bactéries ou champignons, tout cela sans employer de pesticides industriels. 

En somme, on utilise ceux qu’on appelle des antagonistes vivants pour combattre les ravageurs qui nuisent aux récoltes. C’est ce qu’on nomme la lutte biologique. 

Une guerre propre… et profitable

Pourquoi ne voulons-nous pas employer, chez Fuga, les fameux pesticides industriels? 

D’abord parce que, bien que nous ne détenions pas de certification officielle, nous appliquons toutes les méthodes de la culture biologique (pour que nous soyons admissibles à une certification biologique, notre cannabis devrait pousser sous les rayons du soleil, alors que notre culture est faite à l’intérieur). Et ces méthodes excluent l’usage de nombreux produits, dont plusieurs insecticides, fongicides et herbicides destinés à éradiquer les « intrus ». 

« Il y a aussi des raisons liées à la productivité et à la santé des travailleurs, explique Justine Richard-Giroux, agronome chez Fuga. Quand on emploie des pesticides chimiques, on doit parfois bloquer l’accès du personnel afin qu’il ne soit pas en contact avec ces produits. Sur le plan environnemental aussi, il est de plus en plus documenté que le rejet de pesticides dans la nature a un effet néfaste à grande échelle, en pénétrant la nappe phréatique, par exemple. C’est donc tout l’écosystème qui y est exposé, et ça tue les bonnes espèces comme les mauvaises, sans discernement. »

Aussi, comme notre cannabis est cultivé à des fins thérapeutiques, il serait incohérent d’exposer ses acheteurs et nos travailleurs à des produits dont les méfaits sont de plus en plus documentés, mais qui sont encore utilisés en masse, malgré les hauts cris poussés par plusieurs spécialistes. Le contact avec plusieurs de ces pesticides combinés est en effet présumé très néfaste, même s’il est difficile d’obtenir des données fiables puisque l’homologation de ces produits repose sur des études qui proviennent de l’industrie qui les fabrique et les vend...

Fascinant en bibitte

Pendant ce temps, chez Fuga… « Tous les mercredis, la spécialiste de chez Plant Products vient faire une analyse de nos plants. Lorsqu’elle détecte la présence d’insectes nuisibles, elle prévoit pour la semaine suivante l’arrivée d’autres insectes qui en feront leur repas. Jusqu’à manquer de nourriture, et eux-mêmes mourir », explique notre agronome avec un enthousiasme qui traduit son indéfectible fascination pour le procédé. 

Ces prédateurs venus d’ailleurs arrivent généralement dans une glacière, prêts à être relâchés. Mais aussi parfois sous forme d’œufs ou de larves, terminant leur croissance dans des sachets disposés parmi les plantes. 

« Je trouve ça tellement intéressant! Je peux observer une feuille au microscope et y voir les restes d’une exuvie qui a été dévorée par un acarien, s’anime Justine. Mais plus encore, ce que je trouve vraiment passionnant, c’est tout le processus d’observation et de recherche qu’il y a derrière tout ça. »

« Parce qu’au fond, continue-t-elle, on n’invente rien. On observe ce qui se passe dans la nature et on le reproduit en circuit fermé, en élevant des insectes comme on le ferait avec n’importe quel autre animal. Avant, en agriculture, on faisait la guerre à la nature. On détruisait tout ce qui était nuisible, sans égard pour les effets collatéraux. C’était la seule manière de faire. Maintenant, on tente autre chose. On essaie de comprendre la nature et de la déjouer en employant ses propres moyens. On est pas mal plus en symbiose qu’en guerre, au fond. » 

Contact

[email protected]

2753, boulevard Talbot
Stoneham-et-Tewkesbury
(Québec)  G3C 1K2

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