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Cannabis et automobile : des données incomplètes

Ça se termine quand, un buzz? Ou autrement dit : combien de temps après avoir consommé peut-on reprendre ses activités normales?

Fin 2019, Statistique Canada publiait que 13 % des Canadiens et des Canadiennes (mais ce sont surtout des hommes) avaient pris le volant moins de deux heures après avoir expiré leur dernière bouffée de cannabis.

Et selon des statistiques non officielles, 98 % des arrestations pour conduite avec les facultés affaiblies ont été précédées par : « Non, non, je suis correct pour conduire. » (Ce n’est pas parce qu’on fait des blagues que c’est drôle : chez Fuga, nous sommes tout à fait contre l’idée de conduire après avoir consommé toute substance psychotrope).

La fenêtre d’ébriété du cannabis

La loi canadienne permet la conduite avec moins de 2 nanogrammes (ng) de THC par millilitre (ml) de sang. De 2 ng/ml à 5 ng/ml, on parle d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 $. Et au-delà de 5 ng/ml, on est soumis à la même législation qui encadre la conduite affaiblie par l’alcool, avec amende minimum, dossier criminel et tout le bataclan.

Mais des nanogrammes, ce n’est pas vraiment quantifiable lorsqu’on se trouve sur le pas de la porte à une heure du matin. Il serait plus pratique de déterminer une « fenêtre d’ébriété » du cannabis.

Et c’est exactement ce qu’ont fait des chercheurs de l’Université de Sydney en analysant 80 études portant sur les effets du cannabis sur la conduite automobile. La donnée à retenir : quatre heures après avoir fumé 10 mg de cannabis, la plupart des gens avaient retrouvé les facultés nécessaires à une activité complexe, comme la conduite d’un véhicule.

Cependant, l’étude précise que deux facteurs principaux font varier les résultats : la façon de consommer le cannabis et la tolérance individuelle. À preuve, les effets de la même dose de THC ingérée plutôt que fumée prennent deux fois plus de temps à s’estomper, soit huit heures au lieu de quatre heures.

Les chercheurs ont aussi trouvé que la dose considérée comme « modérée » pour les fins de la recherche ne produit pas le même degré d’intoxication chez les consommateurs fréquents et chroniques de cannabis. Ces derniers seront moins affaiblis sur le plan cognitif, et pour moins longtemps, bien qu’au sens de la loi, ils doivent respecter les mêmes limites de ng/ml dans le sang que tout le monde.

Que se passe-t-il quand on se fait interpeller par un policier?

Un policier peut demander à tout conducteur d’immobiliser son véhicule, de montrer ses papiers et de passer un test de capacité de conduite. En général, cela consiste à souffler dans l’alcootest ou à se soumettre à un test de coordination.

Le droit d’interpellation s’applique jusqu’à deux heures après la fin de la conduite. Le conducteur peut alors être assis ou endormi dans un véhicule à l’arrêt ou se trouver autour du véhicule (p. ex. pour pelleter de la neige ou écouter de la musique) avec un accès théorique aux clés.

À part décliner son identité et présenter ses papiers, personne n’est obligé de répondre aux questions d’un policier, mais le fait de refuser de se soumettre aux tests est un acte criminel.

Si l’agent détermine que la personne a échoué au test, il a un motif raisonnable pour l’arrêter, la conduire au poste et la confier à un évaluateur spécialisé.

L’évaluation dure environ une heure et comprend l’examen des pupilles, de la pression artérielle, de l’intérieur des narines et du tonus musculaire, la recherche de possibles sites d’injection ainsi que le prélèvement d’un échantillon d’urine ou de sang.

L’évaluateur recherchera des indices de la présence de substances psychoactives ayant été incluses dans la mise à jour des lois sur la conduite avec les facultés affaiblies.

Depuis 2018, il existe des peines pour n’importe quel taux détectable de LSD, de psilocybine, de psilocine, de kétamine, de PCP, de cocaïne, de méthamphétamine ou de 6-MAM, un sous-produit de l’héroïne.

La légalisation du cannabis s’est assortie d’un durcissement des lois sur la combinaison de psychotropes en situation de conduite automobile.

L’attitude la plus raisonnable – et responsable! – en regard de cette nouvelle réalité, c’est qu’en cas de doute sur son seuil d’intoxication, on s’abstient de conduire.

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